Jeune femme de 19 ans, passionnée de mode, Aidat a su développer sa fibre artistique dès son plus jeune âge.
C’est en regardant son père confectionner ses vêtements qu’elle a eu envie de suivre ses pas. Ou plutôt, de tracer son propre chemin !
Je me suis dit, pourquoi ne pas faire la même chose que lui, mais avec plus de folie.
Dès le CM2, elle se met à imaginer, dessiner et créer des tenues en utilisant les chutes de tissus récoltés chez elle. Mais c’est à l’école qu’elle a appris a confectionner et perfectionner les vêtements.
Mon premier croquis je l’ai réalisé en CM2 pour une copine, c’était une robe longue bleue.
Ma première création c’était à l’école, une petite robe d’enfant, c’était le premier exercice qu’on nous avait donné à réaliser en seconde ; c’était la première fois que je réalisais une création de A à Z.
Aidat et la haute couture

Aidat a maintenant son nom de marque, ses fans et followers.
Vous pouvez la suivre sur Instagram
Comme un rêve de petite fille, elle souhaite grandir et évoluer dans la haute couture, pour un jour, devenir membre permanent de la Chambre Syndicale de la Haute Couture Parisienne
Pour ça, elle a bien compris qu’il fallait s’entourer des bonnes personnes :
Je travaille avec mon associé, Azhar Moumini, qui est le premier à avoir vu du potentiel et à croire en mes créations.

Success story : un avenir prometteur
Ma plus grand fierté est de rendre fière ma famille, et qu’ils me soutiennent à fond.
Aidat fait déjà parler d’elle. Douée et talentueuse, ses créations sont travaillées, osées, originales.
Ma plus grande réussite jusqu’à présent est le fait qu’un grand journaliste comme François Durpaire me complimente sur mon travail en me disant que j’ai du talent.
Un univers inspiré de tout, même des plus grands

Parmi ses créations reconnues et récompensées on retrouve la robe Ivoire qui a été réalisée pour le concours McArthur Glen à Troyes. Ce chef d’oeuvre lui a valut la troisième place devant 247 participants.
Notre jeune créatrice s’inspire de stylistes tels qu’Olivier Rousteing, Guo Pei, ou encore Alexander McQueen.
Et, plus surprenant, de films et de personnages comme les « méchantes de telenovelas » avec la robe Patrona.

Son côté structuré nous rappelle les costumes d’époque, revisités, modernisés.
Elle joue avec la transparence et dévoile la sensualité de la femme.
Le voile noire, quant à lui, fait planer le mystère et rend plus sensuelle encore cette tenue.
Que cache-t-il ?
Une chose est sûre, il attise la curiosité.
La Patrona nous emmène dans un univers sombre et poétique.
Somptueux !
Aidat et My Foul’Art
Vous pourrez admirer quelques-unes de ses créations le 8 octobre lors du défilé.
Avec Azhar, ils espèrent vous émerveiller et vous surprendre. Mais aussi, vous faire comprendre qu’en 2017, on peut allier tradition, foulard et originalité.
Attendez-vous a un véritable show de leur part.
J’espère qu’ils sauront vous convaincre !
Eva.