JAMADL LIONESS : La gardienne du temple du foulard

Networking aguerri, son diplôme de communication digitale en poche, Jamadl Lioness fait ses armes en gestion de projet et communication en tant que Social Media Manager.

Elle a œuvré au sein de plusieurs associations Afro-Caribéenne en tant que chef de projet et responsable artistique au sein d’un grand salon international.

Depuis 2009, elle œuvre à la promotion d’artistes de divers horizons et entrepreneurs émergeant en fondant ArTalenTour (ex l’Amozaik).

Une vraie chasseuse de talents comme elle se définit, elle est toujours en quête de découvertes. Depuis une décennie, une de ses missions est de créer et nouer des connexions humaines.

ZOOM SUR L’INITIATION

« Nos racines, nos valeurs survivront par la transmission »

jamadl my foul'art2De rencontres en  échanges et sollicitations lors d’événements, les ateliers voient le jour en 2013. Chemin faisant, les ateliers laissent place à l’Initiation, qui propose une approche plus sociologique et thérapeutique auprès des personnes atteintes du cancer.

« Nous défendons un Art et un savoir faire ancestral présent depuis des millénaires.  Notre patrimoine est à préserver. Depuis des années notre art est galvaudé et présenté à un simple effet de mode : l’accessoirisions, alors qu’une des raisons de l’existence est la protection divine, la protection météorologique et la prévention médicale »

 

Nous sommes tous gardiens et gardiennes de notre culture, je n’ai aucun problème avec la mode d’ailleurs. J’ai eu l’occasion de travailler avec des créateurs tels que Dédé Tropique, Be Roots ou Comité de Miss Togo 2016 pour la mise en  valeur de défilés ou shooting néanmoins lors de ses collaborations j’ai eu l’immense honneur de pouvoir expliquer, partager mes connaissances avec les modèles sur l’histoire de cet Arts.

D’ailleurs, nous travaillons avec des centres culturels qui proposent l’Initiation au sein d’établissements scolaires. »

Vous retrouverez des ateliers gratuits sur Paris, pour œuvrer sur la Transmission et le partage du  savoir ancestral bien au-delà de l’esthétique et l’Initiation à l’Art de l’attaché de foulard Mawé Tèt Missoro Headwrapping

LES HASHTAGS #AFMTMH #ART #TRANSMISSION #KULTURE

Transmettre et partager l’art du foulard, c’est contribuer à la valorisation du patrimoine et d’une culture.

C’est de transmettre les bases à travers des Initiations collaboratives, physique en réelle, et sensibiliser les apprentis headwrapdesigners à l’histoire de cet Art sur différents points : culturel, cosmogonique, sociologique, historique et sémiologie des tissus.

C’est un moment pour se retrouver, échanger, partager et laisser place à la créativité.

Jamadl intervient également pour des salons nationaux, internationaux et Outre-Mer, comme Boucle d’Ébène ®, Nappy de France ® , ArTalenTour ® , Justalittle ®

« Je crois aux Talents, je crois que nous sommes la génération réconsciente déformaté à 40%. Il reste des résidus toxiques que nous pouvons combattre, mais c’est à nous de semer pour que la génération future puisse jouir de la bonne récolte
et multiplier celle-ci à l’infini
« .

Retrouvez Jamadl au Salon My Foul’Art ! Elle animera l’atelier : « L’art du foulard : transmission d’une culture et d’un patrimoine » à 14h et à 16h.

                                                                       Oummi M.

 

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Le foulard vu par Bernard Duffour

Bernard Duffour, 60 ans, marié, 3 enfants
C’est un homme dynamique et passionné qui nous fera l’honneur d’être présent au salon My Foul’Art du 8 octobre prochain.

Passionné par les mutations sociologiques planétaires, les cultures différentes (il voyage beaucoup par la cuisine), intéressé par la politique au sens noble du terme, il passe ses temps libres autour de la pratique musicale, la lecture, le cinéma, le bricolage, les sports « doux » (randonnée, cyclisme,ski) et la photographie.

Ainsi il se dévoile.
Et c’est à travers la photographie qu’il partage avec nous ses opinions, ses découvertes et ses réflexions.
Photographe autodidacte Bernard Duffour arrive à capter des moments précieux.
Avec l’exposition « Moi, mon foulard », que vous aurez la chance de découvrir le 8 octobre, il raconte une histoire : celle d’une relation entre l’Homme et le foulard, symbolisé comme étant porteur de nos identités, comme les drapeaux de nos individualités.
Le foulard montre qui on est, mais ne cache pas.
Voiles, foulards, étoles, fichus, ceintures sont des vecteurs de nos identités culturelles, religieuses, ethniques,…
La diversité !
Voici ce qui anime Bernard Duffour. Toutes ces formes et ces couleurs de tissus, ces religions, ces traditions,… amène à une curiosité bienveillante. La diversité devient partage, rencontre,… »la belle vie quoi ! »

…avec un bout d’étoffe, certains se couvrent, moi je me découvre

 Portrait d’une société : L’exposition « Moi, mon foulard »

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Photo par Bernard Duffour – Moi, mon foulard
​Ce projet s’est développé dans la Maison de Quartier Coluche à Romans. C’est avec la collaboration de quelques habitués de la Maison de Quartier que ce projet est né.
Le panel sélectionné était alors une représentation réaliste de la population que l’on peut rencontrer dans n’importe quelle ville moyenne en France.
10 portraits ont alors été réalisés avec l’aide de l’écrivain Monique Domergue.
​Elle a été un élément indispensable de l’exposition. Elle a interviewé les participants pendant parfois près de deux heures… Ensuite, elle a réécrit ces témoignages en les condensant et en leur donnant une forme littéraire commune.
Un travail de longue haleine pour un résultat inattendu. C’est une réussite et l’exposition de 2012 ne prend pas une ride. C’est même un sujet d’actualité 5 ans après son lancement.
L’exposition est reprise dans un livre paru aux éditions Hanneton. Vous pourrez vous le procurer sur place, avec en sus, une dédicace de l’artiste photographe 😉

Une expérience riche

​La conception et la réalisation de cette expo a été un grand moment de ma vie. J’en suis fier et pourrais parler ​pendant des heures de ce qu’elle m’a apporté, de ce que j’y ai appris, de ce dont j’ai pris conscience.
Avec Monique Domergue, nous avons toujours des échanges socio-philosophiques sur le sujet, et il nous a vraiment passionné
Eva.