Le foulard vu par Bernard Duffour

Bernard Duffour, 60 ans, marié, 3 enfants
C’est un homme dynamique et passionné qui nous fera l’honneur d’être présent au salon My Foul’Art du 8 octobre prochain.

Passionné par les mutations sociologiques planétaires, les cultures différentes (il voyage beaucoup par la cuisine), intéressé par la politique au sens noble du terme, il passe ses temps libres autour de la pratique musicale, la lecture, le cinéma, le bricolage, les sports « doux » (randonnée, cyclisme,ski) et la photographie.

Ainsi il se dévoile.
Et c’est à travers la photographie qu’il partage avec nous ses opinions, ses découvertes et ses réflexions.
Photographe autodidacte Bernard Duffour arrive à capter des moments précieux.
Avec l’exposition « Moi, mon foulard », que vous aurez la chance de découvrir le 8 octobre, il raconte une histoire : celle d’une relation entre l’Homme et le foulard, symbolisé comme étant porteur de nos identités, comme les drapeaux de nos individualités.
Le foulard montre qui on est, mais ne cache pas.
Voiles, foulards, étoles, fichus, ceintures sont des vecteurs de nos identités culturelles, religieuses, ethniques,…
La diversité !
Voici ce qui anime Bernard Duffour. Toutes ces formes et ces couleurs de tissus, ces religions, ces traditions,… amène à une curiosité bienveillante. La diversité devient partage, rencontre,… »la belle vie quoi ! »

…avec un bout d’étoffe, certains se couvrent, moi je me découvre

 Portrait d’une société : L’exposition « Moi, mon foulard »

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Photo par Bernard Duffour – Moi, mon foulard
​Ce projet s’est développé dans la Maison de Quartier Coluche à Romans. C’est avec la collaboration de quelques habitués de la Maison de Quartier que ce projet est né.
Le panel sélectionné était alors une représentation réaliste de la population que l’on peut rencontrer dans n’importe quelle ville moyenne en France.
10 portraits ont alors été réalisés avec l’aide de l’écrivain Monique Domergue.
​Elle a été un élément indispensable de l’exposition. Elle a interviewé les participants pendant parfois près de deux heures… Ensuite, elle a réécrit ces témoignages en les condensant et en leur donnant une forme littéraire commune.
Un travail de longue haleine pour un résultat inattendu. C’est une réussite et l’exposition de 2012 ne prend pas une ride. C’est même un sujet d’actualité 5 ans après son lancement.
L’exposition est reprise dans un livre paru aux éditions Hanneton. Vous pourrez vous le procurer sur place, avec en sus, une dédicace de l’artiste photographe 😉

Une expérience riche

​La conception et la réalisation de cette expo a été un grand moment de ma vie. J’en suis fier et pourrais parler ​pendant des heures de ce qu’elle m’a apporté, de ce que j’y ai appris, de ce dont j’ai pris conscience.
Avec Monique Domergue, nous avons toujours des échanges socio-philosophiques sur le sujet, et il nous a vraiment passionné
Eva.
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Cocktail de lancement : My Foul’Art vous invite le 10 novembre à célébrer la diversité culturelle à travers le foulard !

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Coloré, imprimé ou unique ; en wax, en soie, en laine, en fourrure ou en pashmina ; porté en coiffe,  jeté autour du cou, sur le sac ou autour de la taille, ou parce qu’il habille avec fantaisie une simple natte… le foulard  réserve mille et une facettes !

Notre défi : C’est l’occasion d’échanger et de partir à la découverte de l’autre, créer des liens entre les différentes cultures du monde, réunir les différents styles de vie liés au foulard, et enfin, rapprocher les gens grâce à ce petit accessoire universel !

  • 17h : ouverture des portes (ateliers, exposants, débats)
  • 18h30 : présentation du concept
  • 18h45 : défilé
  • 19h : cocktail presse

Un enjeu économique, social et culturel :
• Illustrer le savoir-faire, la créativité et l’artisanat
• Donner une visibilité internationale aux acteurs de l’industrie du foulard
• Renforcer le pouvoir économique de l’accessoire
• Favoriser l’intégration des populations migrantes
• Participer à la création d’une société pluriculturelle et au dialogue des cultures
• Rassembler et créer des liens pour lutter contre les clichés
• Permettre la diversité des pratiques culturelles

Contact : presse@myfoulart.com // http://www.myfoulart.com

Ouverture au public dans la limite des places disponibles 

INSCRIPTION VIVEMENT CONSEILLÉE : https://www.weezevent.com/my-foul-art

 

 

 

 

 

Le blog est actif !

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Il y a quelques semaines, nous vous annoncions la création de notre concept : My Foul’Art.

Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre sur Facebook, Instagram et Twitter, et nous vous en remercions !

L’idée?

Utiliser le foulard, cet accessoire si ordinaire et commun  à tous, pour nous rassembler, créer des liens, échanger sur la diversité culturelle. Pour cela, nous avons choisit  4 thèmes liés intrinsèquement au foulard: la culture, la religion, la mode et la santé.

Ce blog a pour but de :

  • vous donner la parole,
  • illustrer le savoir-faire des artisans,
  • offrir toute l’actualité du foulard,
  • et bien plus encore !

Bienvenue dans notre voyage; Embarquement immédiat.

contact@myfoulart.com

 

Victime de discrimination ordinaire, qu’auriez-vous fait à ma place ?

La vie n’est pas un long fleuve tranquille, chaque jour son lot de moments difficiles mais aussi de moments magiques et inoubliables. C’est ce qu’aurait dû être la soirée du mercredi 20 juillet …

Je vous raconte !


21h00 – Je rejoins M. dans un joli petit théâtre parisien pour assister à la représentation d’une célèbre humoriste. La soirée s’annonce sous ses meilleurs auspices : un cadre idéal, la salle est comble, nous sommes au premier rang, aux pieds de la scène. Durant le spectacle, l’humoriste nous prend à parti à plusieurs reprises, je rigole, c’est un très bon moment, parfois gênant, piquant ou vexant, mais c’est monnaie courante dans les stands up, alors je joue le jeu et je fige mon plus beau sourire ! Dommage, je n’ai pas mes lunettes de star.

Tou-jours êt-re prê-te en tou-tes cir-cons-tan-ces!

Source Motin et Bagieux

Fin du spectacle – Standing ovation ! Quand soudain, l’humoriste se lance dans un discours à connotation politique. Le spectacle se termine donc sur des notes légèrement amères. Optimiste, mon côté enthousiaste prend très rapidement le dessus. À la sortie du show, comme tout le monde, M. et moi, nous débriefons : on s’est bien marré quand même hein !? Mais je peux lire la déception sur son visage. Il a l’air mi-agacé mi-triste.  Je lui demande ce qui ne va pas, bien entendu, il me dit que tout va bien… OK… je le connais et son attitude n’est pas habituelle. Je renouvelle ma question et là, j’étais loin d’imaginer ce qui allait suivre…

Pour tout vous avouer, je pressentais depuis le début de la journée qu’il se tramait quelque chose ! Au fond de moi, j’avais l’intuition qu’il préparait la demande en mariage. Et j’avais vu juste !

Il m’explique qu’il prépare ce grand jour depuis plus de deux mois mais que tout est tombé à l’eau ce soir. Il me donne tous les détails, les accords nécessaires qu’il a eus pour monter sur scène à la fin du spectacle, les préparatifs méticuleux, le discours, la bague glissée dans sa poche et enfin la complicité de l’humoriste. Tout était in ze pocket.

-Attendez, attendez, attendez !

PAUSE ! Je vous laisse imaginer mon ascenseur émotionnel ! Tout défile dans ma tête, les films romantiques ingurgités depuis l’âge de 13 ans, les scénarios rocambolesques qui m’ont – je confesse quelque fois, un peu, beaucoup – traversés l’esprit, mes rêves d’avenir avec M., et là le 20 juillet, j’accède presque du bout des doigts à l’improbable scénario insolite, l’aboutissement de ma vie de princesse imaginaire… Aaaaah si nous étions dans un manga,  j’aurais été trahie par les petits cœurs tout autour de moi….

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Source : Sakura

Fin de la pause, retour aux choses sérieuses ! Mais pourquoi n’ai-je pas eu droit à ce moment de bonheur ?

Suite à cette première révélation, j’essaie de contenir mon tourbillon d’émotions. Je redescends vite sur Terre.

Il s’avère que cinq minutes avant le début du spectacle, mon futur époux, confortablement assis et plutôt excité par la surprise qu’il a concocté, est appelé par un homme et conduit auprès de l’humoriste en question. Alors que tout était ok, validé, prêt à l’action, cette dernière a déclaré à mon conjoint qu’elle ne savait pas que sa femme était xxxxBIPxxxx (il faudra attendre la fin de l’article pour comprendre). Elle a donc refusé que M. monte sur scène pour faire sa demande en mariage.

Une souffrance trop récurrente

Lorsqu’il m’a expliqué tout cela j’ai eu mal au fond de moi.

Mal pour mon futur conjoint qui s’était donné tant de mal pour organiser une demande inoubliable, une surprise comme on en voit au cinéma, dans le simple but de me rendre heureuse et épanouie.

Mal pour moi, parce que je suis une femme, une sœur, une fille, une amie, une citoyenne française qui vote, qui travaille, qui paie des impôts, qui a un diplôme, un emploi. Je suis bénévole dans une association, je participe à la vie collective, je fais du sport, je sors, je ris, je pleure, enfin bref, je vis comme n’importe quelle femme.

Une nouvelle fois de plus dans ma vie, je suis rejetée car je ne rentre pas dans « leur case ». Ce n’est pas la première fois que je subis un rejet mais là cet événement m’a profondément blessé. Je ne comprends pas qu’on puisse refuser un si beau moment à un couple.

Ma plume : outil de lutte anti-discrimination

Aujourd’hui, avec le recul suffisant, après avoir digéré l’incident et ravalé ma souffrance intérieure, j’ai choisit de vous faire part de ce difficile moment que j’ai vécu, qu’on a vécu avec mon futur mari. J’ai aussi fait le choix de ne pas citer l’humoriste car je ne souhaite pas m’abaisser à son niveau. Finalement, en protégeant son anonymat et son image, je souhaite lui apporter une leçon sur ce qu’est la tolérance, le respect et la bienveillance. Ce serait facile de ternir son image car elle est très célèbre. Cependant, l’arme de la sagesse et bien plus efficace que celle de la vengeance. Et j’espère qu’elle me lira.

Alors, vous me demanderez, dans ce cas, pourquoi vous raconter ma vie inintéressante ?! Non ce n’est pas pour frimer, non la demande en mariage n’est pas le centre du sujet ici. Je souhaite dénoncer ce genre de comportement, ce manque de connaissance de l’autre qui pousse à ce genre de situation.

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Source : Nono / Le télégramme

La cause de nombreuses tensions

Les victimes de discriminations ont inlassablement finit par s’accoutumer de ces incidents du quotidien, on s’en contente, sans dénoncer, car on se dit qu’il faut bien avancer et que ça ne changera rien donc finalement c’est épuisant et inutile. Parfois frustrant et pénible. Une grande erreur, je pense.

Si on ne dénonce pas publiquement, par écrit, alors à quoi bon s’en offusquer dans l’intimité ? L’inaction nous rend complice, il est temps d’être en accord avec ses principes, alors aujourd’hui je partage ma déception, dans l’espoir de changer les mentalités et d’éveiller quelques consciences.

J’ai été déçue de la réaction de cette humoriste, bien évidemment je ne retournerai pas la voir, et j’espère que si elle lit mon article elle se rendra compte du mal qui a été causé. Et j’espère aussi qu’elle aura l’intelligence de réaliser des recherches sur ce qu’est « le mieux vivre ensemble » et la diversité culturelle.

Au fait, je suis une femme qui porte le hijab.

J’ai délibérément évité de vous indiquer ce détail pour vous entrainer avec moi dans cette narration, pour que tout le monde puisse s’approprier cette discrimination. Est-ce que cela change le contenu de cet article ? Est-ce que cela a soudain moins d’impact dans vos esprits ? Est-ce que tout à coup j’exagère, j’extrapole, je mérite cette « simple mise à l’écart » ? Oui; j’ai un foulard sur la tête. Il pose problème dans toutes les sphères de ma vie, lorsque je cherche un emploi, un logement, une formation, fais les courses, jette les poubelles, prend l’ascenseur ou le métro. Je dérange.

Le hijab c’est quoi ? C’est un foulard qui couvre mes cheveux. Au même titre que vous avez des habits qui cachent vos parties intimes dans la rue, et bien moi j’ai décidé de m’habiller  en concordance avec notre très célèbre dicton : de la tête aux pieds!

L’uniformité imposée

Ce constat n’est pas isolé. La  discrimination concerne toutes les « minorités visibles », parce qu’on est trop musulman ou alors trop noir, trop gros, trop femme, trop handicapé, trop crépu, trop folklorique, trop pauvre, trop étranger,… trop différent ? Chaque jour, injustices et discriminations sont le lot de nombreux citoyens qui n’entrent pas dans la case de l’uniformité imposée. Le paradoxe pour les femmes qui portent le hijab, c’est qu’elles sont de plus en plus visibles, propulsées dans les débats publiques, dans les médias et dans les discours politiques. On bouffe du « voile islamique » à chaque sauce. Pourtant, on souhaite justement le contraire ! Mon souhait à moi ? Avoir une vie tranquille, discrète, heureuse et épanouie, comme beaucoup de femmes de tous horizons. C’est tout. Le hic c’est que croire en Dieu en 2016 c’est démodé, ringard, absurde. J’ai entendu quoi déjà, ah oui …stupide ! Au final, qui est intolérant ?

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Respect the queens – Feminism, Equality and Patriarchy / Pinterest

« Je ne savais pas que votre femme était voilée »

En réalité, lorsque mon futur mari a été interpellé juste avant le début du spectacle, vous vous souvenez ? Et bien, l’humoriste lui a dit : « je ne savais pas que votre femme était voilée, c’est contraire à mes principes, je ne peux pas vous faire monter sur scène », je ne cite pas ses mots à la virgule près (c’est un condensé) mais c’était du même acabit.

Mon futur mari déconcerté lui a expliqué que le voile était mon choix, que j’étais française convertie, … mais rien à faire, elle a refusé. Expliquant qu’elle se battait contre ça, qu’elle espérait qu’une loi soit un jour voté afin d’interdire le port du voile. Rajoutant même qu’il aurait pu avoir n’importe quelle femme, pourquoi avoir choisit une femme voilée comme moi. Après cet échange, M. est revenu s’assoir près de moi, en souriant, ne voulant pas gâcher mon plaisir.

La peur alimente la peur

Alors oui dans le contexte actuel, les musulmans n’ont pas bonne presse car certains fous prononcent le nom de Dieu, en arabe, avant de commettre des actes barbares, alors la peur alimente la peur… Mais réfléchissons aux conséquences d’un tel discours ? N’est-ce pas la responsabilité des personnes influentes à fort audimat de veiller à la cohésion sociale ? Naïve que je suis (oui, j’oublie trop souvent que je porte un foulard sur la tête) je n’avais même pas saisi que son discours de clôture m’était plus ou moins adressé.

Il s’agissait d’un monologue à propos des attentats, de l’Islam, et de la liberté pour les femmes de se balader je cite « en montrant leurs jambes »… je ne comprenais pas la place d’un tel discours en fin de spectacle,  je le trouvais un peu limite, un brin provocateur, teinté d’ignorance.  Quel rapport entre l’Islam et les accusations portées ? Ce genre de raccourci facile me semble toutefois incompréhensible et digne de personne. Il suffit simplement d’échanger pour découvrir ce qu’est l’Islam, ce qu’est le hijab. C’est en effet une prescription religieuse, et dans notre religion il n’y a nul contrainte, ce sont les cœurs qui agissent. Oui, il existe des hommes qui ont des mauvais comportements envers leurs épouses, pourtant on ne peut pas accuser toute une religion pour les actes d’un poignée d’êtres humains stupides. Demain si un homme se comporte mal, et qu’il s’avère qu’il est de confession X, l’opinion publique n’accusera pas toute la communauté X pour le comportement d’un seul individu. Non ?!

Le danger de la liberté à sens unique

Enfin bref, je ne vais pas m’étaler sur divers argumentaires pour égayer mon propos, je veux juste souligner là ma stupeur face à cet amalgame, provenant d’une personne influente et hautement diplômée. Comme quoi, cultivé ne signifie pas forcément  intelligent. Porter le voile ou ne pas porter le voile sont deux composantes du principe fondamental de liberté.

Vous focalisez sur un bout de tissu, et au nom de quel principe ? Pourquoi vos principes seraient plus dignes que ceux de 1.6 milliards de musulmans dans le monde ? Imposer sa vision  c’est un phénomène très dangereux, vous savez ! Aussi, je trouve cela dommage de véhiculer ce type de discours compte tenu du contexte actuel où nous avons plus que jamais besoin de nous souder et de nous unir pour construire un monde où chacun peut s’épanouir, peu importe son individualité, sa croyance, sa richesse, son physique… C’est ça la tolérance.

Bon et je trouve encore plus dommage que nous ayons assisté au spectacle d’une personne qui a tant de clichés et préjugés, et qui finalement ne correspond pas du tout à nos valeurs citoyennes. Alors lui confier l’hospitalité d’une demande en mariage, quelle utopie !

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Source : Muslim Show

Qu’est ce qu’une femme ?

En conclusion, dans une société multiculturelle et cosmopolite, où nous devrions tous pouvoir vivre et exister en harmonie, Madame X préfère imposer sa vision de ce que doit être une femme. Il existe tant de femmes différentes sur cette Terre que je me demande bien quelles sont les caractéristiques que doit posséder la femme pour être considérée comme légitime, libre, vraie ? A force, on a l’impression qu’il y a des critères culturels qui doivent primer sur d’autres !

Madame X, sachez que je suis une femme épanouie, douée de raison, intégrée dans la société française, de famille française athée. Je suis heureuse chaque jour, je suis libre de mes choix, et j’ai choisi de porter le voile en mon âme et conscience. Française convertie à l’Islam depuis près de 10 ans, j’ai choisi cette religion après un long cheminement personnel. Personne ne m’a forcé à embrasser cette religion et encore moins à porter le voile depuis maintenant 6 ans.

Je vous souhaite de regarder avec plus de tolérance les femmes musulmanes.

Que l’envie de vivre tous ensembles, unis et en paix soient notre moteur.

Avec amour, Sarah


 

 

My Foul’art – Voyage autour du foulard !

01.02.2016

Le compte à rebours a commencé… Nous sommes très heureux de vous présenter notre concept. Mais qu’est ce que « My Foul’Art » ?

On vous en « dévoile » une petite partie aujourd’hui … n’hésitez pas à nous suivre sur les réseaux sociaux pour découvrir l’art du foulard à travers les époques et les continents. Embarquez dans ce voyage autour du foulard, pour célébrer la diversité et l’interaction culturelle. Acceptez-vous l’invitation ?

4 thèmes seront abordés : la mode, la culture, la santé, la religion.

My Foul’Art ne se résume pas à cela! Restez connectés car on ne vous a pas tout dit !

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My Foulart Smile